Cybermenaces dans le secteur du transport
Ces derniers mois ont été marqués par une forte évolution de la numérisation, qui s’est accompagnée d’une augmentation des cybermenaces auxquelles la société est de moins en moins capable de faire face. Aujourd’hui, chaque organisation est vulnérable aux risques de cybersécurité et doit prendre des mesures proactives pour atténuer les menaces avant qu’elles ne se transforment en attaques réussies.
Gouvernements et entreprises, ainsi que la société, s’appuient de plus en plus sur la technologie dans toutes les situations, qu’il s’agisse des services publics, des processus commerciaux ou des achats quotidiens. À l’avenir, l’interconnexion et la convergence de ces outils numériques continueront de s’accroître. En conséquence, les utilisateurs devront faire face aux vulnérabilités en matière de sécurité qui découlent de la dépendance croissante à l’égard de ces technologies complexes et de leur fragmentation de plus en plus importante. Rappelons que 95 % des problèmes de cybersécurité sont actuellement attribués à l’erreur humaine.
Les renseignements sur les menaces sont des informations qu’une organisation utilise pour comprendre les menaces qui l’ont ciblée, qui la cibleront ou qui la ciblent actuellement. Ces informations sont utilisées pour hiérarchiser les mesures de sécurité, former le personnel et identifier les cibles les plus probables.
Hypothèse : Vous avez été attaqué. Comment votre entreprise réagit-elle ?
Pour 25 % des personnes qui ont participé à notre étude sur la « Cyber Readiness », la direction a été informée et a pris les mesures nécessaires avec les responsables internes et les prestataires de services.
Plus précisément, 11 % ont défini des mesures pour atténuer les dommages potentiels résultant d’un incident et les ont consignées dans des scénarios qui peuvent être mis en œuvre sur la base du concept d’urgence élaboré. En comparaison, seuls 2 % des participants à l’étude disposent d’un concept de communication réaliste pour l’ensemble de l’écosystème, qui est en cours de gestion, tandis que 13 % ne disposent actuellement d’aucun scénario en cas d’attaque surprise.
“Notre plus grand challenge à l’heure actuelle est la dimension croissante des cyber-menaces, qui doivent être gérées avec le peu de ressources disponibles.”